
J'ai cinq minutes. Pas plus. Il est
12h09. Je suis en train de craquer. Trois conférences, trois
plateformes internet différentes. Une qui merde grave, c'est la plus
importante bien sûr car c'est pour maintenant tout de suite. Je n'en
parle jamais de ces co.... car c'est moins rigolo que l'exotisme
valencien. N'empêche, je suis sûre qu'on n'est pas si nombreux à
s'arracher les cheveux à faire du double-aveugle en ligne quoiqu'on
en dise. C'est quoi ce truc ? Une conférence, c'est plein de
gens qui viennent se causer. C'est le bazar mais pas trop quand même
car il y a des organisateurs et des scientifiques patentés qui ont
tout préparé. D'abord, qui cause ? Pas n'importe qui. Il
(celui qui aimerait bien venir parler) propose un papier qui est
évalué. En double-aveugle : pas de nom sur la copie, comme au
bac. Deux pontes qui disent oui ou non. Embêtant si y'a un oui et un
non. Faut un troisième lecteur. Facile. Plus galère quand y'a 200
ou 300 copies à relire. Alors l'informatique là, a priori, c'est
top. Yaka. Mais l'informatique c'est fait par des informaticiens. Ont
leur logique qui m'est toujours aussi opaque alors que j'ai joué
dans leur camp quand j'étais jeune. Pas longtemps, m'ont jeté sous
prétexte que j'étais trop cool avec les utilisateurs. Il est 12h17.
Mille messages électriques à cause de cette plateforme internet de
gestion de conférence qui veut pas faire ce qu'on (nous, les
scientifiques, les communiquants, les utilisateurs, les gens normaux
- enfin pas tout à fait mais quand même) veut. RV téléphonique
avec l'informaticien cet aprèsm. Grrr. Et l'autre plateforme qui
marche (elle court même) pour un vieux colloque qu'on finalise. Mais
on en a choisit une autre pour les prochains (pas la vieille de
l'année dernière qui était trop compliquée, quoique... Maintenant
que j'y pense...). Faut être sot hein ! Ben, non. Celle qui
marche, elle veut rien savoir si on est plus que 100. Et là on va
être 200. Enfin, on croit. Car personne n'arrive à rentrer ses
données. Alors je crains qu'on joue aux billes entre organisateurs.
A ce rythme, je louche, je bave, je me connecte, déconnecte,
reconnecte, teste et tout plante ! Youpi !
...
15h, l'informaticien est vraiment trop
cool, j'arrête de dire du mal, on va s'en sortir... Enfin, j'ai bon
espoir car je suis optimiste... je sais je l'ai déjà dit !
4 commentaires:
Marrant...
On est justement en affaires avec des informaticiens pour notre dictionnaire. A chacun de nos souhaits d'implantantion de critère linguistique, ils nous répondent :
"Mais à quoi ça va vous servir, tout ça ?"
Un temps, je croyais que c'était du premier degré, mais pas du tout ! En réalité, le vrai message est le suivant :
"Il va encore nous falloir une nuit entière pour programmer ce machin, et de toute façon ça va planter..."
;))
Bisous,
sacripan
ahahahah, on est en train d'écrire un livre...
Super ! Un bouquin ! ;))
J'ai quelques anecdotes en réserve, y compris un exemple remarquable de collaboration parfaitement réussie :)
Bisous,
s.
On en est là... trouver des exemples positifs ! Et on en a... dont une histoire de boucher de village, top !
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