J’étais sur le point d’écrire là-dessus, l’ambition de certains de mes
collègues qui n’en peuvent plus à force d’en vouloir trop et ce que ça provoque
sur la vie des autres (grrr-argh dans le meilleur des cas)… Pourquoi j’y
pensais ? Parce qu’un tartuffe nous saoulait avec un machin dont il n’avait toujours pas compris les
enjeux (un peu comme l’héroïne de Pierre Desproges qui n’avait pas tout compris à Tex Avery). Et à l’appui, il faisait référence à un vampire que je connaissais bien (aussi, hélas)
pour avoir supporté ses mégalomania
durant quelques années. Jusqu’à me faire piquer ma signature, faut le faire.
Bref, je l’ai fui croyant qu’ailleurs l’herbe était plus verte mais non elle
est bien rouge (à relire, bonheur impossible...). Un peu partout.
Mon grand soutien (scolaire) me rassure, il en a vu d’autres. Et moi aussi
finalement. Finalement toujours, une fois que tartuffes et vampires seront fatigués
de se congratuler, ils devraient s’entretuer car ils seront seuls puisque nous
(les autres, hihi), on n’a pas le temps de s’occuper de leurs jeux malsains,
stupides, ambitieux, vicieux, plombeux, craignos, que-de-la-gueule, etc.
Problème, au passage, on meurt aussi. Moi je me suis payée une dépression
avant d’avoir compris (mais bon sang, je suis longue à la détente). Moindre
mal, car d’autres ont des carrières bouchées, pourries, gâchées, finies,
tristes, écourtées, etc.
En gros, font ch…
Mais en cherchant où donc écrire ce coup de gueule (je
n’ouvre jamais directement mon traitement de texte), je tombe sur une histoire
que je n’ai jamais postée… Celle de Mon Minou découvrant le pot aux roses du
grammage. Il rentrait dans je-n’-sais-plus quelle classe mais n’était pas grand.
Fallait acheter un tas de fournitures scolaires dont un paquet de 500 feuilles
de 80g. Mon Minou est formel : « La maîtresse s’est trompée ! ».
Je fais immédiatement la morale, ce n’est pas comme ça qu’on parle et de toutes
façons c’est comme ça qu’on dit : 500 feuilles de 80g.
Mince… P… Il a raison… Enfin, au moins d’avoir repéré le
bug. Ben oui, faites le calcul, c’est pas possible. Alors on a cherché (sur
Internet – ah les recherches sur Internet… !, un poème pour un autre post
tiens) pour s’assurer (ou apprendre) que c’est une convention de langage. Il
s’agit de 80g par m2 (et les feuilles qu’on achète sont nettement plus
petites : A4, 21cm sur 29,7 cm, ce qui fait – combien ? Exercice pour
demain – cm2). Là oui, c’est envisageable, même Mon Minou peut porter son
paquet de 500 feuilles de 80g.
Alors on a joué (enfin surtout Ernest et les enfants, moi
j’ai décroché au bout d’un moment) pour découvrir la taille de BBM (Boulette-Bolide-Maigrichon,
c’est fou ce qu’on change avec l’âge) en papier de 80g et en fonction de son
poids (de l’époque toujours) : 300 m2 ! Vous pouvez vérifier en
supposant qu’il pesait environ 30kg (ou 25 je ne me souviens plus). Moi non. Ah
les p’tits amours, trop fous ! Promis, on les éduque pour éviter
l’ambition morbide (au double sens d’éviter – ne pas se faire grignoter et ne
pas le devenir). Du boulot, j’vous dis, au quotidien, mais c’est ça l’amour ou
j’en mange mon chapeau…